Les étoiles du guide Michelin, c’est un peu le Graal des plus gourmands. Mais est-ce que tu sais comment elles sont attribuées ? C’est le petit « plus » de ce guide, bercé de tant de mystère et de convoitise. Tu as sûrement déjà vu des reportages où les inspecteurs apparaissent de manière floutée. Car oui, ils se rendent dans les restaurants anonymement 😎, en réservant avec un nom d’emprunt, et se comportent comme n’importe quel client.
Alors, qui sont ces individus tant redoutés ? Le mystère reste entier ! Mais, on sait par contre qu’il est nécessaire d’avoir une expérience en hôtellerie-restauration d’au moins 10 ans ainsi qu’un palais très affûté et de solides connaissances sur les produits, les terroirs et les cultures culinaires. Il faut également être capable de mettre de côté ses goûts personnels pour juger objectivement la cuisine d’un établissement.
Tu dois savoir que les inspecteurs Michelin ne sont pas autorisés à parler à la presse, ça ne blague pas chez Bibendum. Ils effectuent leur inspection sans prévenir l’établissement et peuvent revenir de 3 à 6 fois avant de faire un rapport à leurs collègues inspecteurs. La décision d’attribuer (ou non) une étoile est ensuite prise de manière unanime en fonction des critères suivants :
- la qualité des produits ;
- la maîtrise des saveurs et des cuissons ;
- la créativité du chef ;
- la prestation de service ;
- le rapport qualité/prix.
Et comme si ça ne suffisait pas, d'autres critères sont aussi pris en compte, comme la décoration, l'hygiène, la carte et la cohérence des menus.
Bien plus qu’un simple carnet d’adresses gourmandes, le guide Michelin contribue au tourisme (notamment gastronomique). Il faut en effet savoir qu’il a permis de mettre en lumière certains territoires isolés et de nombreux touristes n’hésitent pas à se déplacer ou à choisir leur destination en fonction d’un restaurant primé par le guide ! Michelin s’engage également aux nouveaux enjeux du tourisme durable, avec notamment ses récents trèfles verts qui soulignent les restaurants avec des « pratiques environnementales louables ». Et ça, tu sais que c’est l’avenir du tourisme et l’IEFT t’y prépare dès maintenant !