Alors, si les fondamentaux du volontourisme sont parfaitement louables, il faut tout de même souligner quelques dérives, comme l’explique la députée Anne Genetet : « depuis les années 2000, un fort engouement pour ces missions à l’international a été observé, dépassant le nombre d’opportunités disponibles via les dispositifs encadrés. Un développement rapide de nouvelles formes de volontariats ou apparentées s’en est suivi, dérogeant parfois aux principes de qualité du volontariat (partenariats équitables et pérennes, formation au départ, suivi et accompagnement pendant et après l’expérience, garanties de sécurité, etc.) et pouvant entraîner des dérives ».
Ce qui est reproché ? L’instrumentalisation des locaux à des fins lucratives par certains acteurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas en outre à proposer ces séjours au prix fort. Certains projets restent en effet assez flous, avec des pratiques douteuses, sans résultat sur le long terme. Autre critique parfois formulée : le manque de critère de qualification pour participer à l’expérience, comme l’exprime Chloé Sanguinetti (réalisatrice du documentaire « The Volontourist ») : « c’est extrêmement prétentieux, voire néocolonialiste, de penser qu’on sera plus en capacité de construire un puits que les habitants d’un village, alors que l’on est dentiste ».
Pour éviter cela, tu dois opter pour des programmes soutenus par l’État ou par des organismes internationaux reconnus (le Corps européen de solidarité, volontariat des Nations Unies…).
Notre check list pour bien choisir ta mission de volontourisme :