Le volontourisme réveille le bon samaritain qui est en toi !
Sans parler d’être au niveau de Mère Teresa ou d’Angelina Jolie, chacun de nous peut faire le bien autour de soi. Même en vacances, si, si ! On est bien d’accord que c’est sympa de buller autour d’une piscine à débordement sous les sunlights des tropiques ou de grimper le Machu Picchu. Mais si tu profitais de ton prochain voyage pour faire une B.A. ? On te dit comment !
Commençons par le commencement. Le volontourisme (contraction de « volontariat » et de « tourisme ») est défini par France Volontaires comme : « une forme de tourisme humanitaire qui permet à des individus soucieux de s’engager dans une cause, de découvrir de nouvelles cultures et de s’impliquer dans des communautés locales dans une démarche de développement ». Plutôt chouette, non ?
La tendance est apparue dans les années 1990, mais s’est fortement développée dans la décennie suivante. Eh oui, la jeune génération veut désormais partir à l’étranger, parcourir le monde, s’ouvrir aux autres ! Mais tout cela de manière alternative, en donnant du sens à leurs vacances, en rendant service (tout en ayant, cerise sur le gâteau, une expérience à ajouter sur leur CV). Si tu fais partie des 40 % de Français de moins de 35 ans qui déclarent vouloir s’engager pour une cause solidaire à l’international (sondage France Volontaires 2017), le volontourisme pourrait bien te plaire !
À la fois éthique, solidaire et équitable, cette forme de tourisme te permet de partir au bout du monde et de donner de ton temps pour aider les autres. Cela peut se traduire par plusieurs actions : préserver l’environnement, accompagner des enfants, restaurer le patrimoine… Il y a matière !
Alors, si les fondamentaux du volontourisme sont parfaitement louables, il faut tout de même souligner quelques dérives, comme l’explique la députée Anne Genetet : « depuis les années 2000, un fort engouement pour ces missions à l’international a été observé, dépassant le nombre d’opportunités disponibles via les dispositifs encadrés. Un développement rapide de nouvelles formes de volontariats ou apparentées s’en est suivi, dérogeant parfois aux principes de qualité du volontariat (partenariats équitables et pérennes, formation au départ, suivi et accompagnement pendant et après l’expérience, garanties de sécurité, etc.) et pouvant entraîner des dérives ».
Ce qui est reproché ? L’instrumentalisation des locaux à des fins lucratives par certains acteurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas en outre à proposer ces séjours au prix fort. Certains projets restent en effet assez flous, avec des pratiques douteuses, sans résultat sur le long terme. Autre critique parfois formulée : le manque de critère de qualification pour participer à l’expérience, comme l’exprime Chloé Sanguinetti (réalisatrice du documentaire « The Volontourist ») : « c’est extrêmement prétentieux, voire néocolonialiste, de penser qu’on sera plus en capacité de construire un puits que les habitants d’un village, alors que l’on est dentiste ».
Pour éviter cela, tu dois opter pour des programmes soutenus par l’État ou par des organismes internationaux reconnus (le Corps européen de solidarité, volontariat des Nations Unies…).
Notre check list pour bien choisir ta mission de volontourisme :
Bien pensé, le volontourisme peut avoir un impact bénéfique sur le long terme. Tu souhaites contribuer à une action solidaire et positive qui aidera quelqu’un dans le monde ? Nous, à l’IEFT, on t’y encourage et on met tout en œuvre pour te préparer au tourisme de demain !
Fais tes valises, le monde est à toi