Décidément, 2019 promet d’être une année prolifique pour le tourisme interstellaire. En effet, après « Blue Origin », la fusée lancée par le patron d’Amazon Jeff Bezos en janvier dernier qui a pu dépasser les 100 km constituant la frontière de l’espace, « Virgin Galactic » s’est offert un tour interstellaire de 40 minutes avec deux passagers à bord. En mars, c’était au tour du milliardaire Elon Musk de briller, avec la capsule « Space X Crew Dragon ». Ce dernier a indiqué qu’il avait l’intention d’embarquer ses premiers touristes de l’espace dans un avenir (très) proche. Ces trois événements successifs, qui ont coûté à leurs initiateurs des sommes stratosphériques, ont fini de lever les doutes sur l’émergence imminente d’une nouvelle forme de tourisme, qui ne sera certainement pas accessible à toutes les bourses.
C’est ce que confirment les experts de la banque suisse UBS, dont le rapport publié le mois dernier concluait que l’aérospatial pouvait sérieusement concurrencer les compagnies aériennes proposant des vols longue distance. D’ici 2030, la valeur de ce marché pourrait atteindre les 3 milliards de dollars.