La Génération Z, entrée récemment dans le monde professionnel, redéfinit les attentes vis-à-vis du travail et s'éloigne des modèles traditionnels. Elle cherche notamment à aligner ses valeurs individuelles avec ses aspirations professionnelles. Ainsi, « cette génération, caractérisée par un certain individualisme, met l'accent sur sa propre perception des choses, plaçant l'humain au cœur de ses réflexions. » précise Anna Garçonnet. Le rapport de la Génération Z au travail s’éloigne des modèles classiques, où la confiance se construisait autour d’une hiérarchie rigide et d’un cadre professionnel strict. « La confiance acquise est ainsi moins liée au domaine professionnel et repose sur des valeurs qui s'épanouissent en dehors de l'univers de l'entreprise. »
Cette indépendance intellectuelle et émotionnelle leur permet aussi d’adopter un management plus flexible et inclusif. « Grâce à cette confiance aux origines multiples, la Génération Z est en mesure d'adopter un management qualifié de responsable de manière plus intuitive. » souligne Anna Garçonnet. Il en résultat une approche du leadership privilégiant un modèle plus horizontal et collaboratif. « En cela, je souligne leur capacité à remettre en question les pratiques managériales en vigueur afin de les aligner sur leurs objectifs et leur organisation”. Cette remise en question permet à la Génération Z de se positionner en véritables acteurs du changement, cherchant à instaurer une culture plus flexible et inclusive qui répond mieux à leurs attentes d'autonomie et de responsabilité. Leur vision du leadership, plus démocratique, fait naître des dynamiques de travail plus agiles, où l'échange et la collaboration sont essentiels pour atteindre les objectifs communs.