Le tourisme faunique (ou de faune sauvage) est depuis toujours présent dans les voyages. D’ailleurs, selon
l’ONG World Animal Protection (WAP), il représente un marché d’environ 250 millions de dollars (soit près de 225 millions d’euros) !
On te rafraîchit la mémoire ? Alors, ce tourisme faunique est basé avant tout sur l’observation et l’interaction avec la vie animale locale au sein de leurs habitats naturels (mais aussi avec des animaux en captivité, dans les zoos ou les parcs animaliers). On le retrouve dans de nombreux pays, essentiellement en Afrique, en Amérique du Sud, en Australie, en Inde, au Sri Lanka, en Indonésie, au Bangladesh, en Malaisie, au Canada et aux Maldives. Et le succès de ce tourisme animalier ne cesse de croître !
Toutefois, s’il est intrinsèquement lié à l’écotourisme et au tourisme durable, avec une approche respectueuse par des acteurs engagés, ce tourisme peut également compromettre la vie animale. Certains proposent en effet des voyages avec une forte intervention auprès des animaux (allant jusqu’à la chasse) ce qui perturbe leur écosystème (alimentation, nidification, etc.). Selon World Animal Protection, « le tourisme animalier condamne quelque 550 000 animaux sauvages à une souffrance généralement invisible ». En outre, le safari est une activité particulièrement énergivore (4×4, hélicoptères, piscine à débordement, lodges isolés difficiles à approvisionner… Plutôt antinomique de la mission initiale).
Il est toutefois possible de visiter aujourd’hui des réserves fauniques écoresponsables, qui prennent avant tout en considération les besoins et le bien-être des animaux.
Les questions à se poser pour voyager dans la faune de manière responsable :